J.C. Pasty, Député Européen, C. Deluchat et F. Villard, Maire

Lorsque des proches vous quittent les uns après les autres, leur absence génère un sentiment intense de vide, un vaste appel d’air qui vous laisse sans réaction et vous plonge ensuite dans la douleur… 

Il faut d’ailleurs du temps pour se retrouver soi-même dans cette douleur que l’on vit et pour accepter doucement… l’inacceptable… La douleur corrode les âmes les mieux armées… Et puis, un jour, il faut oser rompre le silence… 

Alors quelques mots…

Clément Deluchat (Président d’Honneur de la Confrérie ), un grand-père comme beaucoup auraient aimé en avoir un, un homme qui respirait la terre, droit, humain… 

Moïse Lestrade, (Membre Fondateur), un Ami qui savait ô combien travailler le bois, lui donner vie… Je n’oublie pas ses frères Marcel et Roger qui, comme lui, ont bercé mon enfance… 

André Jammot, (Président Fondateur), le Tribun, une forte présence qui a toujours su captiver
son auditoire…, le regard malicieux, un épicurien, un poète… 

Raymond Prud’homme (Vice-Président Fondateur), Ami toujours prêt à rendre service. Avec lui comme avec d’autres, j’ai réellement appris ce qu’humilité et respect signifiaient…

Moïse Jamot, le Patriarche, la mémoire de la famille, une forte personnalité…

Que d’histoires et de longues heures de discussion entre lui et mon père…

Alain Maillard, l’Ami au courant de tout, de par son métier… électricien !! Chaleureux, d’une grande gentillesse… Je conserve un souvenir ému de sa présence lors du Centenaire de Nuy en 2003…

Oui… La route continue… et lorsque là-haut, tous nous regardent, ils sourient certainement…  

Et un dernier mot, si je puis me permettre… Lorsque des occasions permettent de tous nous réunir, telle la Confrérie , saisissez-les… On ne vit pas avec des regrets en se répétant ensuite, jour après jour, « si j’avais su… ». Car le souci étant,  que très souvent… On savait… 

Et vous voyez, à ce jour, je n’ai aucun regret, si ce n’est le plus difficile à accepter, que ces proches soient partis trop tôt…

Carpe Diem 

MJ

«… La mort n'est rien... Je suis juste passé dans la pièce d'à côté… Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous entends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin… »

André et son père Arthur

Beaucoup d’entre vous se rappelleront ces dimanches midi de Confrérie où nous avions passé la nuit de samedi à faire la fête et où André nous racontait quelques bonnes histoires de la campagne, de sa campagne… 

Comme ma sœur, j’ai été bercé par notre patois local, les histoires de batteuse… 

En quelques photos, un petit résumé de la vie d’André… 

1/ Carte postale publicitaire sur les effets du nitrate de chaux ! André au premier plan et son père Arthur

2/ Photo de classe 1940-41… Les « Baracats » de Saint-Priest-La-Feuille. Le reconnaissez-vous ?
Un lot sera remis à la première bonne réponse sur ce site (une seule tentative par foyer)

3/ 1981, l’une de ses passions, un concours de chevaux parmi tant d’autres… 

4/ Lors d’un salon, André s’est positionné derrière le poster, au niveau de la cabine du camion ! 

5/ André en tenue théâtrale 

Et en guise d’hommage, un extrait de « La Saison des Semailles, Le soir » de Victor Hugo que mon père affectionnait… 

«… Il marche dans la plaine immense
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence
Et je médite, obscur témoin,

Pendant que, déployant ses voiles
L’ombre où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu’aux étoiles
Le geste auguste du semeur… »